Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Le plan présenté par Nicolas Sarkozy pourrait bien être la voie de sortie de crise pour les Palestiniens. Certes, Mahmoud Abbas déposera le 23 septembre 2011 comme prévu sa demande d'adhésion à l'ONU, mais la députée Hanane Ashraoui n'exclut pas que les Palestiniens acceptent ensuite un statut intermédiaire d'Etat non membre, comme le propose la France :
« Lorsque nous en avons discuté avec le président ,nous avons jugé que c'était positif. C'est une idée créative qui peut injecter de la volonté politique et de l'énergie dans ce que nous considérons comme des efforts pour miner les Palestiniens de la part des Américains ».
Une résolution votée par l'Assemblée générale serait une victoire symbolique pour les Palestiniens. Nicolas Sarkozy souhaite que cela s'accompagne d'une reprise des négociations, avec un calendrier : six mois pour parvenir à un accord sur les frontières et la sécurité, un an pour un accord global.
L'accueil a été beaucoup plus froid côté israélien où Benyamin Netanyahu a simplement « pris acte » de la proposition française.