A la tribune des Nations unies, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, réclame la fin de l'impasse au Proche-Orient. La présidente brésilienne Dilma Roussef abonde dans le sens d'une pleine représentation de la Palestine à l'ONU et le Liban soutient le projet palestinien. Barack Obama invite les Palestiniens à renoncer à leur projet et prône la reprise des pourparlers de paix.
La France, elle, se démarque. Nicolas Sarkozy, à la tribune, a proposé la mise en œuvre d'un calendrier d'un an, pour aboutir au final à un processus de paix définitif. En attendant, le président français propose un statut intermédiaire d'Etat observateur pour la Palestine.
Le secrétaire général de l'OLP, l'Organisation de libération de la Palestine, affirme que la position française sera étudiée de manière approfondie et positive.
Barack Obama pour sa part exhorte Palestiniens et Israéliens à retourner à la table des négociations. Washington s'efforce de dissuader les Palestiniens d'aller de l'avant dans leur demande d'adhésion à l'ONU au Conseil de sécurité des Nations unies.