Le conflit du Proche-Orient au coeur de l'Assemblée générale de l'ONU

Les chefs d'Etat du monde entier vont commencer à défiler ce mercredi 21 septembre 2011 à la tribune de l'ONU à New York pour la traditionnelle Assemblée générale des Nations unies avec des discours importants attendus. Le projet d’adhésion de la Palestine à l’ONU s'annonce comme le sujet dominant de cette session.

Avec notre envoyée spéciale à New York, Frédérique Misslin

C'est une femme, la présidente du Brésil qui va donner le coup d'envoi. Le discours de Dilma Roussef sera suivi de ceux de Barack Obama et Nicolas Sarkozy, entre autres. Une dizaine de minutes pour chaque chef d'Etat et pas de figure imposée, le propos est libre. Il sera sûrement question des printemps arabes, de la gouvernance mondiale, et de la crise économique et financière. 

Mais le conflit du Proche-Orient s'annonce comme le sujet dominant de cette session de l'ONU puisque les Palestiniens veulent déposer le vendredi 22 septembre devant le Conseil de sécurité une demande d'adhésion de leur pays. Evidemment, le sujet préoccupe tout le monde à l'ONU. Les diplomates sont à l'oeuvre pour éviter une confrontation autour de cette démarche palestinienne.

Les tractations se poursuivent en coulisses et de nombreuses rencontres bilatérales ont ou vont avoir lieu en marge de l'Assemblée générale. Le président français Nicolas Sarkozy a rencontré le 20 septembre Mahmoud Abbas le président de l'Autorité palestinienne pendant 45 minutes. Rien n'a filtré de cette entrevue.

Ce mercredi, le chef de l'Etat français doit rencontrer le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à New York et Barack Obama s'entretiendra, lui, avec Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne.

Les Etats Unis ont prévenu : ils useront de leur droit de veto au Conseil de sécurité si les Palestiniens persistent. La Russie fait savoir, elle,  qu'elle soutiendra certainement une demande d'adhésion. L'Europe reste divisée sur la question et n'a pas divulgué de position commune. La France répète qu'elle prendra ses responsabilité, une formule mystérieuse, à dessein. 

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