Jakob Kellenberger était déjà venu en juin en Syrie. Une première visite payante puisque cette fois il a pu voir Bachar el-Assad et le CICR la prison centrale de Damas.
« Le CICR essaye de s’assurer du respect physique et psychologique des personnes détenues et qu’au moins ces détenus soient en contact avec leur famille, explique Icham Hassan, porte-parole du CICR. Nous espérons, conformément à l’accord que nous avons conclu avec les autorités, visiter tous les lieux de détention gouvernés par le ministère de l’Intérieur ».
Le CICR n'a pas le droit de parler des prisonniers qu'il visite. Mais de son côté, Amnesty International affirme que le nombre de décès dans les prisons syriennes a augmenté de façon « alarmante » en 2011, et parle de torture. La violence, et l'accès des secours aux blessés, deux autres points abordés lors de la rencontre ce lundi.
« Notre président a parlé des lois aujourd’hui applicables sur le comportement de la police et des forces de sécurité pour respecter justement les conditions physiques et psychologiques de toute personne en Syrie, ajoute Icham Hassan. L’autre aspect c’est la nécessité d’assurer le respect pour toute personne travaillant dans le cadre médical, plus spécifiquement pour les gens qui travaillent sous l’emblème de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui font de leur mieux pour distribuer l’assistance nécessaire ».
Et depuis le mois de juin, les deux organismes avaient obtenu un meilleur accès aux régions en proie aux violences. Jakob Kellenberger a demandé ce lundi qu'il soit à nouveau étendu.