Avec notre correspondant à Tel-Aviv, Nicolas Falez
Les Israéliens que l’on rencontre ce soir dans, la foule sont très différents les uns des autres. Il y a ceux qui portent des pancartes demandant la démission du Premier ministre Netanyahou et d’autres moins nombreux qui soutiennent toujours l’actuel chef du gouvernement.
Des manifestants de gauche et de droite, des retraités et des jeunes parents qui sont venus avec leurs enfants dans les poussettes. Mais tous se ressemblent lorsqu il s’agit d’évoquer les raisons de leurs présences : logement inabordable, dépenses d’éducation et de santé qui flambent et des salaires qui correspondent pas.
«J’ai un travail, confiait un manifestant, mais je dois calculer chaque dépense comme quand j’étais étudiant .»
Plusieurs orateurs mais aussi des chanteurs se succèdent sur la scène dressée sur Kikar Hamedina, une immense place de Tel-Aviv. Entre chaque intervention, un slogan résonne dans la nuit, c’est celui que l’on entend depuis six semaines en Israël « Aham doresh Tzedek Hevratit » : le peuple exige la justice sociale.