La mort d'un chef du Jihad palestinien ravive les tensions avec Israël

Deux jours après son entrée en vigueur, la trêve tacite entre Israël et la bande de Gaza va-t-elle voler en éclats ? Dans la nuit de mardi à mercredi, l’armée israélienne a tué un cadre de la branche armée du Jihad islamique palestinien. La riposte ne s’est pas fait attendre. Dans les heures qui ont suivi, plusieurs roquettes ont été tirées de la bande de Gaza, en direction d'Israël.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez

Ismaël Al Asmar était un cadre des Brigades al-Qods, la branche armée du Jihad islamique palestinien. Il est mort dans la nuit de mardi à mercredi dans l’explosion de sa voiture. Celle-ci a été visée par un tir de missile à Rafah dans le sud de la bande de Gaza.

Dans son communiqué, publié juste après cette frappe aérienne, l’armée israélienne indique que la victime était impliquée dans un trafic d’armes à destination de l’enclave palestinienne. Selon Tsahal, il préparait des attaques dans le Sinaï égyptien.

Dans les heures qui ont suivi, au moins deux obus de mortiers se sont abattus sur le territoire israélien, sans faire de victimes. Et des bombardements israéliens ont visé des lanceurs de roquettes dans le nord de la bande de Gaza faisant au moins 2 blessés.

La région venait de connaître deux journées de calme après un cycle de violences qui a débuté jeudi 18 août avec des attaques anti-israéliennes dans la région d’Eilat dans le sud de l’Etat hébreu.

Israël avait aussitôt accusé les groupes armés palestiniens de Gaza et tué le chef de l’une de ces formations : les Comités de résistance populaire. Ce mercredi 24 août, un journal du Caire affirme qu’au moins trois des assaillants ayant mené les attaques d’Eilat avaient la nationalité égyptienne.

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