Avec notre envoyé spécial à Gaza, Nicolas Falez
Le marché du centre-ville de Gaza est très fréquenté en cette période de Ramadan. Il faut préparer les repas de fête, qui réunissent les familles à la tombée de la nuit, à la l’heure de la rupture du jeûne.
Cette mère de famille gazaouie aspire au retour au calme après les violences de ces derniers jours : « C’est vraiment difficile. Surtout pendant la période de Ramadan. Les gens sont sous une grande pression. En plus, avec ces bombardements, c’est un peu difficile. Inch'allah… On souhaite avoir une trêve et une accalmie ici à Gaza. »
Espoir partagé par Medhad. Assis dans son magasin de vêtements, il doute de la version israélienne selon laquelle des Palestiniens de Gaza sont les auteurs des attaques de la semaine dernière, près d’Eilat, dans le sud de l’Etat hébreu.
Et surtout, il exprime sa lassitude d’un conflit qui n’en finit pas : « On veut vraiment faire une paix réelle avec les Israéliens, parce qu’à chaque fois qu’il y a la violence… Les enfants voient à la télé la violence et les corps déchiquetés par les missiles israéliens… C’est vraiment très influant pour les enfants surtout. »