Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Au pied des murailles de la vieille ville, à deux pas du mur des Lamentations et de l’esplanade des Mosquées, Glen Beck orchestre un discours spectacle mêlant les propos religieux, historiques et politiques, le tout entrecoupé de chants et de musique.
Dans le public assis en plein air beaucoup de cheveux blancs, beaucoup de chrétiens, beaucoup d’Américains. « Je pense qu’il est très sincère, observe Richard, venu spécialement des Etats-Unis, pour ce rassemblement. Richard aime Glen Beck, il déteste Barack Obama. Et il ajoute : Israël a cédé tant de fois au nom de la Paix et a reçu dans de gifles au visage en retour, c’est pour cela que je suis venu ».
Sans surprise, Glen Beck et ses invités disent leur amour d’Israël et leur refus de toute concession territoriale. A l’extérieur, il y a des manifestants israéliens de gauche. « Nous avons assez de fanatiques ici », dit une de leurs pancartes.
« Nous pensons que Glen Beck est un extrémiste, dit Danièle du mouvement La paix maintenant. Pour nous c’est un obstacle à la paix, il soutient la politique du gouvernement Netanyahu qui veut maintenir Jérusalem comme capitale d’un seul Etat, alors que nous pensons qu’elle est là pour deux peuples ».