Avec notre bureau de Bruxelles,
Le service diplomatique européen prépare une liste de nouvelles options pour sanctionner le régime syrien. L’Union européenne veut ainsi étudier les possibilités pour aller au-delà des sanctions actuellement en vigueur.
L’Allemagne propose ainsi des mesures de rétorsion économique. Elles pourraient inclure un embargo sur les hydrocarbures. Près de 90% du pétrole syrien est exporté vers l’Europe, une option qui mérite d’être considérée, selon le Royaume-Uni.
D’autres Etats membres préfèrent, en revanche, l’idée d’un embargo sur les biens à double usage. C'est-à-dire des biens qui pourraient être détournés à des fins de répression.
Toutefois, les Vingt-Sept ne sont qu’au stade des discussions. Le rapport de la diplomatie européenne doit être remis d’ici le mois de septembre, mais aucun pays ne s’est pour l’instant ouvertement prononcé contre de nouvelles sanctions.
L’Union applique actuellement un gel des avoirs et une interdiction de visa à l’encontre de 38 personnalités et sociétés proches des autorités syriennes. Un embargo sur les armes est également en vigueur.
Sur le plan diplomatique, l’Union européenne ne compte pas, en revanche, rappeler son représentant en Syrie, il reste sur place afin de surveiller la situation.