Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Ce jeudi 4 août 2011, ce sont les chauffeurs de taxis qui se joignent au mouvement. Ils ont bloqué plusieurs artères de Tel-Aviv ce matin pour protester contre la hausse des prix du carburant.
En fin de journée ce sont des familles qui défileront dans plusieurs grandes villes du pays. Ce sera la deuxième « manifestation des poussettes » depuis le début du mouvement. Les parents israéliens entendent dénoncer le coût de la prise en charge de leurs enfants, notamment dans les crèches.
La fronde sociale se poursuit donc, même si des progrès ont été enregistrés pour l’une des catégories en colère, celle des médecins des hôpitaux. Leur lutte a commencé il y a plus de quatre mois, bien avant la généralisation du mouvement et l’apparition de campements de tentes dans les grandes villes israéliennes.
Des militants de droite et notamment des colons ont fait leur apparition ces derniers jours aux côtés des protestataires, et des députés ont signé un appel à construire davantage dans les colonies pour résoudre la crise du logement.
Le Premier ministre, lui, reste droit dans ses bottes. Benyamin Netanyahu assure que ce mouvement ne menace pas la stabilité de sa coalition.