A l’aéroport Ben Gourion, des militants pro-palestiniens attendent leur expulsion

Les militants pro-palestiniens arrivés à l’aéroport de Tel-Aviv attendent désormais d’être expulsai d’Israël. A la base, ils voulaient protester contre le blocus qui est imposé à Gaza et étaient arrivés essentiellement d’Europe. Israël, les jugeant indésirables, était même parvenu à empêcher certains d’entre eux d’embarquer cette semaine pour Tel-Aviv.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

En tout, ce sont quelque 120 militants pro-palestiniens qui sont incarcérés dans des centres de détention en Israël. Selon les autorités d’immigration, ils devraient être expulsés dans les quarante-huit heures. Mais le problème à l’heure actuelle est qu’il n’y a pas de places à bord des avions au départ d’Israël et que les compagnies aériennes, qui doivent assumer les frais du rapatriement, ne s’empressent pas de s’en charger.

En revanche, les autorités israéliennes ont renoncé à refouler quatre militants, deux Allemands et deux Néerlandais. Ils les ont libérés. L’autorisation de séjour a été accordée après que ces quatre militants se sont engagés par écrit à ne pas provoquer de désordre sur la voie publique. Les autres activistes ont refusé de signer eux de tels engagements.

En tout cas en Israël, on se félicite et on parle de succès de l’opération et surtout du fait que la plupart des militants ont été retenus dans les aéroports en Europe, avant même leur départ. Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, estime ce matin que « la flottille et l’escadrille organisées par les militants pro palestiniens se sont en fin de compte dissipées comme des nuages un jour d’été ».

Réactions dans la presse

Le sujet est toujours d’actualité ce dimanche matin dans les médias israéliens. La presse écrit ce titre « Salut et surtout pas au revoir ». « L’escadrille n’a pas décollé », estime un éditorialiste.

On parle ce matin encore de la réaction disproportionnée d’Israël, mais surtout souligne un commentateur « après avoir remporté ce match, il faut maintenant passer aux choses sérieuses : la reprise des négociations avec les Palestiniens ».

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