Nouvelle journée de répression en Syrie

La Syrie a annoncé ce mercredi 11 mai qu'elle n'était plus candidate au Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Cette élection, qui doit avoir lieu dans une semaine (le 20 mai), était au cœur d'une bataille diplomatique. Les pays occidentaux ne voulaient pas voir Damas représenté dans cette institution alors que depuis deux mois le gouvernement organise une répression sanglante contre l'opposition.

Dans la région de Deraa, dans le sud du pays, les organisations des droits de l'homme annoncent qu'au moins 13 personnes ont été tuées par des tireurs embusqués. A Homs, la troisième ville du pays, l'armée a pris position à l'intérieur de la ville. Les chars et les mitrailleuses ont tiré. Le bilan serait de cinq morts.

A Banias, cette petite ville de l'ouest du pays, les forces de sécurité ont annoncé avoir libéré 300 personnes aujourd'hui, des manifestants qui avaient été emprisonnés ces derniers jours. L'eau, l'électricité et le téléphone ont été rétablis mais les chars sont toujours dans la ville.

Le clan Assad « ne capitulera pas », c'est ce qu'a annoncé Rami Makhlouf, homme d’affaires et cousin du président syrien. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, a demandé à la Syrie de mettre fin aux arrestations. Il a aussi lancé un appel à des réformes politiques dans le pays.

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