Les témoins parlent de nuages de fumée noire et d'intenses échanges de tirs à Mouadamiyah, dans la banlieue de Damas.
Selon les militants des droits de l'homme, l'armée a bouclé la zone. Des chars et des soldats ont été déployés près des mosquées et sur les principales artères de la ville.
Deux cents personnes auraient été arrêtées et trois civils auraient été tués, mais il est impossible de vérifier ces informations : l’électricité et le téléphone sont coupés.
Plusieurs villes syriennes se trouvent ainsi en état de siège. A Homs et Tafas, les forces de sécurité perquisitionnent et procèdent à des arrestations en série. Les autorités parlent d'opérations antiterroristes.
A Banias, une petite ville côtière de 50 000 habitants, ce lundi 9 mai, ce sont des femmes qui sont descendues dans les rues. Elles demandaient la libération de leurs proches arrêtés les jours précédents.
Selon les organisations de défense des droits de l'homme, les adultes de plus de 40 ans ont été relâchés mais 400 personnes seraient encore détenues dont plusieurs dizaines dans le stade municipal.
Les contestataires ont appelé à « un mardi de solidarité avec les détenus », en dépit de la répression.