Après Londres, c'est à Paris que le Premier ministre israélien est venu parler de ses inquiétudes et recevoir des assurances et visiblement Nicolas Sarkozy l'a entendu. Sur le perron de l'Elysée, Benyamin Netanyahu salue Nicolas Sarkozy qui s'est engagé, dit-il, « pour la sécurité d'Israël, sur le fait que ceux qui veulent faire la paix doivent renoncer à leur objectif de vouloir détruire Israël et reconnaître à Israël le droit d'exister comme l'Etat du peuple juif ».
D'un côté la France soutien l'Etat hébreu sur un point crucial pour lui et d'un autre elle entend demander une clarification aux Palestiniens après les propos du chef du bureau politique du Hamas. A l'occasion de la signature de l'accord de réconciliation palestinienne, Khaled Mechaal a de nouveau déclaré que leur « seul combat était contre Israël ».
« Nous pouvons faire la paix avec un ennemi, mais seulement avec un ennemi qui veut faire la paix », réplique Benyamin Netanyahu, qui rejette catégoriquement le projet des Palestiniens de proclamer leur Etat à l'ONU en septembre.
« Une recherche sérieuse de la paix ne peut intervenir que par la négociation entre Israël et les Palestiniens, pas à travers un diktat de l'ONU », insiste le Premier ministre israélien dont l'objectif est de rallier à sa position un maximum de capitales occidentales d'ici l'automne.