Avec notre envoyé spécial à Gaza
Israël rejette cette réconciliation. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu, qui voyage ce mercredi à Londres puis à Paris jeudi, va demander à la France et à la Grande-Bretagne de ne pas soutenir cette réconciliation palestinienne. « L'accord entre Mahmoud Abbas et le Hamas porte un coup très dur au processus de paix », assure le chef du gouvernement de l’Etat hébreu.
De leur côté, les Européens et les Américains attendent de connaître la composition et le programme du gouvernement palestinien de transition. Mais en Europe comme à Washington on rappelle que pour devenir fréquentable, le Hamas doit remplir trois conditions : la fin de la violence, la reconnaissance d’Israël et la reconnaissance des accords signés.
De ce gouvernement palestinien composé de personnalités indépendantes dépendra l’aide internationale. Rappelons qu’une conférence des donateurs pour l’Etat palestinien est prévue en juin à Paris.
Enfin, les Palestiniens de Gaza comme de Cisjordanie attendent eux-aussi la suite du processus de réconciliation. Ils en attendent beaucoup notamment à Gaza, où la prise de contrôle du Hamas a entraîné ces dernières années un durcissement du blocus israélien.