Au Yémen, la répression, seule réponse à la contestation

Au Yémen, la constestation fait de nouvelles victimes. Un manifestant et un policier ont été tués ce mercredi 20 avril 2011, portant à huit depuis mardi le nombre de victimes de la crise qui secoue ce pays où les efforts en vue d'une solution politique marquent le pas.

A l'image de la Syrie, le Yémen semble à son tour s'enfoncer dans un cycle sans fin de manifestations réprimées qui donnent lieu à de nouveaux rassemblements, à leur tour réprimés.

Alors que dans la capitale Sanaa, les contestataires comptent leurs morts et leurs blessés, le comité d'organisation des manifestations a appelé à de nouvelles marches de protestation pour dénoncer la poursuite de la répression.

Pas de déclaration commune du Conseil de sécurité

Le mouvement de contestation yéménite, né dans le sillage de la révolution tunisienne, ne cesse de prendre de l'ampleur. La violence de la répression isole de plus en plus le président Saleh et inquiète la communauté internationale, qui n'arrive pas pour autant à se mettre d'accord.

Les représentants des monarchies du Golfe ont de nouveau rencontré une délégation yéménite hier mardi, sans obtenir d'avancées particulières. Hier également, à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni pour la première fois sur la situation au Yémen. Les pays ont échoué à se mettre d'accord sur une déclaration commune.

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