Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Un ancien chef d’état-major, un ancien patron des services secrets, deux anciens dirigeants du Shin Beth, le puissant service de sécurité de l’Etat hébreu, mais aussi des hommes d’affaires, des personnalités de gauche, ainsi que les enfants du Premier ministre assassiné Yitzhak Rabin.
Tous ont signé cette nouvelle initiative qui propose l’établissement d’un Etat palestinien sur la majeure partie des territoires actuellement occupés ou annexés par Israël : Jérusalem-Est, Cisjordanie et Gaza. Le plan prévoit aussi la restitution du plateau du Golan à la Syrie.
Les signataires proposent par ailleurs un système de compensation pour les réfugiés palestiniens. Bref, rien de révolutionnaire, ce sont là les paramètres généralement admis d’un accord de paix.
Mais rappelons qu’Israéliens et Palestiniens ne discutent plus depuis septembre 2010. L’Etat hébreu propose de négocier sans condition mais les Palestiniens refusent de s’asseoir à la table tant que la colonisation se poursuit. Les Palestiniens qui – en l’absence de discussions – chercheront à obtenir la reconnaissance de leur Etat par l’ONU, à l’automne prochain.