Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Depuis deux ans, Israël est dirigé par la coalition la plus à droite de son histoire. Ses principales composantes sont le Likoud, le parti du Premier ministre Benyamin Netanyahu, Israël Beitenou, la formation ultranationaliste du chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, ou encore le Shass, parti ultra-orthodoxe sépharade.
La Knesset, le Parlement israélien, est en vacances depuis hier. Et à l’issue de la session d’hiver, le monde politique et les médias font le bilan des lois votées ou encore en discussions. Et parmi elles, des lois très marquées à droite, qui ont suscité la polémique ici.
Parmi les textes adoptés, figure une loi permettant à de petites localités d’accepter ou de refuser des familles souhaitant s’y installer. Une disposition dénoncée comme visant particulièrement les Arabes israéliens ou les immigrés.
Adoptée également, la loi permettant de déchoir de sa nationalité un Israélien coupable d’espionnage. En revanche, le projet d’imposer à toute personne non juive prenant la nationalité israélienne un « serment de loyauté à l’Etat juif et démocratique » est toujours bloqué. De même que le très contesté projet de commission d‘enquête sur le financement des organisations non gouvernementales de gauche.