Avec notre correspondant à Ramallah, Benjamin Barthes
Les principales factions palestiniennes réunies sous l’égide du Hamas, le maître de la bande de Gaza, sont convenues d’un rétablissement de la trêve de fait qui régnait ces derniers mois dans la bande de sable palestinienne.
Le principe du retour au calme a été adopté sous la pression du Hamas, de crainte qu’Israël ne réplique par une violente offensive, susceptible d’ébranler son pouvoir à Gaza. Le Jihad islamique, un petit mouvement islamiste à qui les tirs de roquettes de ces derniers jours ont été attribués, s’est lui aussi rallié à l’offre de cessez-le-feu. Cette offre est néanmoins conditionnée à un arrêt simultané des bombardements israéliens qui ont fait huit morts côté palestinien dont quatre civils.
A Ramallah par ailleurs, le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s’est entretenu avec une délégation du Hamas emmenée par Aziz Doueik, le président du Parlement. Cette rencontre, la première du genre en plus d’un an, visait à préparer le terrain à une éventuelle visite du président Abbas dans la bande de Gaza où il ne s’est pas rendu depuis que le Hamas y a pris le pouvoir par la force en juin 2007.
Le 15 mars dernier, des milliers de Palestiniens avaient manifesté dans les territoires occupés en faveur d’une réconciliation entre les deux mouvements rivaux.