Avec l'instauration de cet état d'urgence, le roi de Bahreïn espère reprendre le contrôle de la situation. Il a annoncé vouloir faire appel à l'armée, la police, la Garde nationale et à toute autre force si nécessaire. Il peut d'ailleurs compter sur les 1 000 soldats saoudiens et les 500 émiratis arrivés en renfort depuis le début de la semaine. Des forces envoyées dans le cadre du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe.
Le royaume de Bahreïn est en proie à des manifestations depuis près d'un mois. Les affrontements se sont poursuivis ce mardi notamment à Manama, la capitale. Plusieurs milliers de personnes, en grande partie chiites, se sont rassemblées devant l'ambassade d'Arabie Saoudite, en réaction à l'envoi de ces troupes étrangères. D'autre part, la route qui mène au quartier des affaires de Manama était toujours coupée dans la soirée.
L'Iran, le grand voisin chiite, a demandé au régime en place de ne pas utiliser la violence. Un avis que les autorités de Bahreïn ont dénoncé comme une ingérence flagrante. En réaction, Manama a rappelé son ambassadeur en place à Téhéran.