A l’origine des manifestations, des revendications sociales. Trop de chômage et un service public jugé insuffisant et corrompu. Près de 2 000 manifestants se sont donc rassemblés ce mercredi devant le bâtiment du gouvernorat de Kout, afin d’exiger la démission du gouverneur.
Munis de pierres, ils ont investi le bâtiment. C’est alors que des agents de sécurité privés ont tiré sur la foule. Cet affrontement est le plus violent depuis le début de la contestation en Irak, il y a deux semaines.
Mardi, dans les rues de Falloudja, dans l’ouest du pays, plus d’un millier de manifestants s’étaient donné rendez-vous et pour la première fois, ils avaient évoqué le soulèvement populaire qui agite le monde arabe.
De son côté, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a reconnu des carences dans le financement des services publics. Pour calmer les mécontentements, il annoncera dés la semaine prochaine une réduction drastiques des salaires des ministres et des députés.