Avec notre correspondante à Bagdad, Fatma Kizilboga
Le message se veut encourageant. Celui d’un gouvernement d’entente et de compromis réunissant les principales composantes du paysage politique de l’Irak, toutes confessions confondues.
C’est avec quatre jours d’avance sur la fin du délai légal que le Premier ministre Nouri al-Maliki a présenté son nouveau programme politique et obtenu l’aval du Parlement. Parmi les principaux objectifs du nouveau chef du gouvernement figurent la lutte contre le terrorisme et la corruption, l’augmentation des productions de pétrole, ainsi que la libéralisation de l’économie nationale.
L’autre face de la médaille est plus préoccupante. Seuls 29 portefeuilles ministériels proposés par le Premier ministre irakien ont été soumis au vote. Près d’un tiers des ministres du prochain cabinet restent donc à être élus en raison des désaccords persistants entre les différentes formations politiques.
Nouri al-Maliki assurera donc par intérim la direction des ministères de la Défense, de l’Intérieur et celui de la Sécurité nationale, en attendant de trouver une issue aux ultimes querelles de pouvoir.