Accord politique en Irak, al-Maliki resterait Premier ministre

Les différentes formations politiques irakiennes ne seraient plus très loin d’un accord. C’est ce que prétend en tout cas Ali al-Dabbagh, le porte-parole du gouvernement. Nouri al-Maliki garderait donc le poste de Premier ministre et Jalal Talabani celui de président de la République. Si Iyad Allaoui et sa formation auraient finalement accepté de prendre part dans le prochain gouvernement, nul ne sait encore quel poste sera attribué au vainqueur officiel des élections législatives du 7 mars.

Avec notre correspondante à Bagdad, Fatma Kizilboga

La querelle politique serait sur le point de se terminer. Après huit mois de tractations portant sur le fauteuil de Premier ministre, tout porte à croire que c’est le chiite Nouri al-Maliki qui aura le dernier mot. Le chef du gouvernement sortant était arrivé deuxième après le scrutin du 7 mars à 3 sièges près derrière le chiite mais néanmoins laïc Iyad Alloui. Mais ce favori du régime de Téhéran aura été également le seul capable de former une coalition suffisamment large afin de former seul le prochain cabinet, comme l’exige la Constitution.

L’autre quasi-certitude, c’est celle à propos de la fonction de président de la République qui devrait être conservée par le Kurde Jalal Talabani. Le seul doute qui persiste porte sur la nature du poste qui sera cédé à Iyad Allaoui, le principal leader jouissant encore du soutien des sunnites. Sa formation politique, celle du Bloc Irakien, devrait néanmoins se voir attribuer la présidence du Parlement et le ministère des Affaires étrangères.

Cet accord, visant à faire participer les principales fractions politiques irakiennes sera finalisé lundi 8 novembre à Erbil, lors d’une réunion dirigée par le président de la région autonome du Kurdistan irakien Massoud Barzani. Ce sera l’occasion de montrer le rôle politique que les Kurdes peuvent jouer dans le pays.

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