Avec notre correspondante à Bagdad, Fatma Kizilboga
Une course contre la montre se prépare. Celle du second gouvernement Maliki, décidé à prouver la capacité des forces irakiennes à assurer seules la sécurité du pays à un an du départ des 50 000 derniers GIs.
L’une des priorités du nouveau gouvernement irakien sera donc la lutte contre le terrorisme. Une annonce tardive pour la minorité chrétienne, qui annonce l’annulation des messes de minuit prévues la veille de Noël en raison des menaces de représailles d’al-Qaïda.
Une ambition sécuritaire visant le développement des investissements
Nouri al-Maliki promet ainsi l’amélioration des services en Irak qui peinent toujours à retrouver leur niveau d’avant-guerre. La palme revient à la production d’électricité, dont le débit doit augmenter de 60% pour assurer les besoins de la population.
Enfin, un renforcement des relations avec les pays voisins figure parmi les principaux objectifs du nouveau gouvernement irakien. Le Premier ministre chiite souhaite en priorité resserrer les liens avec les capitales sunnites de Damas et de Ryad. Il s’agit ainsi de montrer son détachement de l’influence iranienne.