Le nouveau gouvernement irakien fixe ses priorités

En Irak, après neuf mois de paralysie politique, le Parlement a avalisé ce mercredi 22 décembre 2010 le programme du Premier ministre Nouri al-Maliki. A un an de la fin du retrait des troupes américaines, le nouveau chef du gouvernement souhaite donner la priorité à la lutte contre le terrorisme. Une amélioration des services et un renforcement de la diplomatie avec les capitales sunnites de Damas et de Ryad est également au programme.

Avec notre correspondante à Bagdad, Fatma Kizilboga

Une course contre la montre se prépare. Celle du second gouvernement Maliki, décidé à prouver la capacité des forces irakiennes à assurer seules la sécurité du pays à un an du départ des 50 000 derniers GIs.

L’une des priorités du nouveau gouvernement irakien sera donc la lutte contre le terrorisme. Une annonce tardive pour la minorité chrétienne, qui annonce l’annulation des messes de minuit prévues la veille de Noël en raison des menaces de représailles d’al-Qaïda.

Une ambition sécuritaire visant le développement des investissements

Nouri al-Maliki promet ainsi l’amélioration des services en Irak qui peinent toujours à retrouver leur niveau d’avant-guerre. La palme revient à la production d’électricité, dont le débit doit augmenter de 60% pour assurer les besoins de la population.

Enfin, un renforcement des relations avec les pays voisins figure parmi les principaux objectifs du nouveau gouvernement irakien. Le Premier ministre chiite souhaite en priorité resserrer les liens avec les capitales sunnites de Damas et de Ryad. Il s’agit ainsi de montrer son détachement de l’influence iranienne.

Partager :