Le clan Moubarak aurait amassé sa fortune durant les trente années de pouvoir sans partage du raïs sur l'Egypte. Une grande partie de ses richesses se trouveraient aujourd'hui à l'étranger, soit dans des banques suisses ou britanniques, soit investie dans l'immobilier à Londres, Los Angeles, Dubaï ou sur les côtes de la mer Rouge. La famille possèderait ainsi l'essentiel des terrains et des hôtels de luxe de la station balnéaire de Charm el-Cheikh.
Le clan aurait bâti sa fortune en achetant pour des sommes dérisoires d'immenses terrains militaires revendus à prix fort à des investisseurs. Autre source de revenus, les partenariats avec des entreprises étrangères sommées d'ouvrir leur capital à des groupes locaux à hauteur de 20%.
Tout cela, affirment certains experts, aurait permis à Hosni Moubarak et à ses proches d'amasser entre 40 et 70 milliards de dollars.
Une estimation exagérée, dénonce le magazine Forbes qui publie chaque année le palmarès des grandes fortunes de la planète. Le Mexicain Carlos Slim, considéré comme l'homme le plus riche, possède aujourd’hui 53 milliards et demi de dollars. Forbes relève surtout qu'aucune preuve ne vient étayer les affirmations publiées sur la fortune des Moubarak.