Crise politique au Liban: le Qatar et la Turquie renoncent à leur médiation

Après l'Arabie Saoudite qui a stoppé hier sa médiation dans la crise politique libanaise, ce 20 janvier ce sont le Qatar et la Turquie ont mis un terme à leur tentative pour dénouer la crise politique au Liban, crise provoquée par le départ des ministres du Hezbollah et de leurs partisans de la coalition gouvernementale.

Ils n'ont, d'après leurs dires, pas ménagé leurs efforts. Les ministres des Affaires étrangères du Qatar et de la Turquie ont même fait une proposition pour essayer de régler la crise libanaise. Une proposition inspirée de l'initiative syro-saoudienne.

Pour sortir de l'impasse, les médiateurs syriens et saoudiens suggéraient au Liban de désavouer le Tribunal spécial pour le Liban, -chargé d'enquêter sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri- en échange de garanties du Hezbollah concernant son armement. Toutefois « les réserves » avancées par les différentes forces politiques ont poussé les chefs de la diplomatie turque et qatarie à jeter l'éponge, au lendemain de l'aveu d'échec des Saoudiens.

L'Arabie Saoudite a renoncé le 19 janvier à ses efforts de médiation dans la crise libanaise, « ceux ci n'ayant pas abouti ». Jusque-là, l'Arabie Saoudite était le grand médiateur de la crise politique libanaise, conjointement avec la Syrie, traditionnellement proche du Hezbollah. Depuis la chute du gouvernement libanais, le gouvernement saoudien multiplie les mises en garde contre les risques de troubles et de partition du pays.

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