Un peu partout le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, les forces armées du Hamas ont augmenté leur présence et leurs patrouilles. Sur instruction d'Ismail Haniyeh, le chef du gouvernement islamiste, ils doivent faire respecter la trêve militaire qui est de facto observée par le Hamas depuis la fin de l'« Opération Plomb Durci ».
Une position qui n'est pas toujours partagée par l'ensemble des factions palestiniennes de la bande de Gaza. Les branches armées du Djihad islamique, des Comités de résistance populaire et de nouveaux groupuscules salafistes rompent régulièrement la trêve, estimant devoir continuer à réagir à l'occupation israélienne et aux opérations militaires de Tsahal en Cisjordanie occupée.
Pour ne pas être accusé par l'opinion publique palestinienne de gêner ou limiter « la résistance », le Hamas n'a jamais totalement empêché les petites organisations radicales de tirer des roquettes et des obus de mortier sur le sud d'Israël, tout en limitant toutefois ces opérations, lorsqu'elles s'intensifient, pour ne pas donner à I’Etat hébreu le prétexte d'une nouvelle intervention de grande envergure.