En Irak, les attentats ont diminué par rapport aux années terribles de 2006-2007. Rien qu'en une journée, le 16 août 2007, 400 personnes avait été tuées dans l'explosion de plusieurs camions piégés dans le nord du pays.
On n'en est plus à de tels bilans, mais les attaques persistent. Et les forces de sécurité sont souvent pris pour cible, car la situation est toujours tendue entre les chiites, qui exercent l'essentiel du pouvoir, et les sunnites mécontents de cette quasi hégémonie, qui poussent certains groupes rebelles à prendre les armes.
Le Premier ministre Nouri al-Maliki a promis de faire de la sécurité une de ses priorités lors de la formation de son nouveau gouvernement la semaine dernière. Un gouvernement incomplet puisqu'il y manque justement les ministres clés de la Défense, de l'Intérieur et de la Sécurité. Des postes que se disputent les différentes factions irakiennes et que Nouri al-Maliki assurent par intérim, en attendant de trouver une solution. Il y a pourtant urgence, les soldats américains devront tous avoir quitté le territoire irakien avant fin 2011.