Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
L’embargo israélien sur Gaza a largement démontré son inefficacité : le Hamas est toujours en place et il n’a pas libéré le soldat israélien Gilad Shalit capturé il y a plus de quatre ans.
Après l’assaut contre la flottille pour Gaza en mai dernier et après la vague d’indignation qui a suivi, Israël a considérablement allongé la liste des produits de consommation courante autorisés à entrer dans le territoire.
Cette fois, c’est l’embargo sur les exportations de produits « made in Gaza » qu’Israël annonce vouloir assouplir. Les secteurs de l’agriculture, de l’ameublement et du textile pourraient bénéficier de cette mesure. Permettre aux entrepreneurs gazaouis d’exporter apportera certainement un peu d’air à un territoire économiquement asphyxié.
Mais d’autres aspects du blocus demeurent : il est toujours impossible d’importer des matériaux de construction à Gaza (sauf s’ils sont destinés à des projets internationaux). Enfin les habitants du territoire sont toujours privés de la première des libertés : celle de circuler.