« Il ne s'agit nullement de critiquer qui que ce soit, mais dix ans après Camp David, nous n'avons pas progressé dans la reprise du dialogue », a observé le président français, avant d'ajouter : « on voit bien qu'il y a un problème de méthode ».
Pour Nicolas Sarkozy, les négociations sous la seule houlette des Etats-Unis n'ont pas donné les résultats escomptés et il convient de remettre l'Europe au cœur du processus. « L'Europe, premier donateur en faveur des Palestiniens, et l'Union pour la Méditerranée qui est affectée par ce conflit, doivent désormais participer au processus politique », a déclaré le président français, qui a même précisé : « c'est une exigence ! Nous ne voulons pas être simples spectateurs, nous prendrons des initiatives ».
Nicolas Sarkozy a d'ailleurs annoncé qu'il recevrait le Premier ministre israélien, le président de l'autorité palestinienne et le président égyptien à Paris en octobre pour préparer le sommet de l'Union pour la Méditerranée, prévu fin novembre.
D'ici là, Nicolas Sarkozy demande aux deux parties de s'abstenir de prendre des décisions qui risqueraient de bloquer le processus de paix.