Avec notre envoyé spécial à New York, Frank Weil-Rabaud
Répéter toujours le même message en espérant que l’Iran finisse pas l’entendre, telle est la tâche désormais dévolue à Catherine Ashton en charge des Affaires étrangères pour l’Union européenne.
Ce mercredi 22 septembre, à l’issue d’une réunion du groupe des Six composé de la France, de la Grande-Bretagne, de la Russie, de la Chine, des Etats-Unis et de l’Allemagne, la chef de la diplomatie européenne a donc réitéré son offre de dialogue pour trouver, dit-elle, une solution rapide et négociée au dossier nucléaire iranien.
Catherine Ashton a souhaité que le gouvernement de Téhéran adopte une attitude positive et constructive pour sortir de cette crise, aucune nouvelle proposition n’a toutefois été avancée.
L’Iran, a rappelé Catherine Ashton, doit respecter les résolutions des Nations unies, seul moyen, selon elle, pour que la communauté internationale s’assure du caractère purement pacifique de ce programme nucléaire.
Parallèlement, le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, a assuré que les sanctions actuellement en vigueur, ne visaient pas à punir le peuple iranien mais à convaincre la République islamique de trouver un compromis.
Catherine Ashton a indiqué que les six pays impliqués dans ce dossier restaient unis et déterminés pour faire appliquer les résolutions de l’ONU, tout en réaffirmant que le groupe de Six espérait pouvoir rencontrer rapidement les dirigeants iraniens en charge de ce dossier nucléaire.