« Nous ne sommes pas les méchants, et nous sommes toujours ouverts au dialogue », à quelques semaines de l’Assemblée générale des Nations unies, la diplomatie européenne réitère son offre de négociation à l’Iran.
Cette ouverture diplomatique s’explique par la conviction que les sanctions renforcées tant européennes qu’américaines, imposent désormais une forte pression aux dirigeants iraniens. Les transactions bancaires sont ainsi beaucoup plus difficiles, estime un proche du dossier.
La possibilité d’un éventuel échange d’uranium reste sur la table même si les Européens soulignent que l’Iran possède désormais 2 800 kilos d’uranium, qui enrichi, lui permettrait de fabriquer deux bombes nucléaires. Il faudra que les Iraniens acceptent de faire sortir une quantité d’uranium beaucoup plus importante que ce qui était prévu à l’origine.
Reste à trouver un partenaire iranien avec lequel discuter, c’est là que réside le principal problème. « Nous avons à faire à des gens qui ne sont pas en mesure de réagir à nos propositions de dialogue », indique l’entourage d’un ministre du groupe des 5 +1.
Enfin, les diplomates soulignent que ce dossier nucléaire n’est lié pas au sort de Sakineh Ashtiani et plus largement à la question des droits de l’homme. En clair, toute offre de compromis crédible sur le dossier nucléaire par les Iraniens sera pris en compte quelle que soit l’évolution de la situation des droits de l’homme sur laquelle les Européens entendent maintenir une forte pression.