Les deux explosions ont eu lieu à quelques secondes d'intervalles, et selon les autorités, elles visaient les civils. La première bombe a touché le carrefour d'Aden au nord de Bagdad.
D'après les témoignages, l'engin se trouvait sans doute caché dans un minibus. Au moment de la déflagration, les gens se rendaient au travail. Bilan : 19 tués et 53 blessés. Sur le lieu du drame, un cratère de trois mètres de diamètre. La seconde explosion s'est produite dans le quartier Mansour, tuant 10 personnes.
Regain d'instabilité sur fond de vide politique
Ces attentats posent à nouveau la question de la sécurité en Irak. Depuis trois semaines, les Américains n'ont plus de troupes combattantes dans ce pays. Certes, 50 000 militaires américains sont encore sur place mais leur misision se limite désormais à former la police et l'armée locale.
Si, globalement, les violences ont largement diminué ces deux dernières années, l'Irak demeure le théatre d'attentats quotidiens de plus en plus fréquent, et meurtriers depuis deux mois. Un regain d'instabilité sur fond de vide politique, puisqu'il n'y a toujours pas de gouvernement. Pourtant, les élections législatives ont bien eu lieu, c'était en mars dernier.