L’Etat hébreu a créé trois commissions d’enquête. Celle du contrôleur d’Etat israélien. Celle de l’armée israélienne, qui a conclu, le 12 juillet, que l’armée avait commis des erreurs avant et pendant le raid, tout en justifiant le recours à la force. Enfin, la commission d’enquête indépendante, composée de cinq Israéliens et de deux observateurs étrangers, un Irlandais et un Canadien. C’est cette équipe qui a entendu cette semaine le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Ehud Barak et le chef d’état-major Gaby Ashkenazi.
Du coté des Nations unies, la commission d’enquête sur l’assaut du 31 mai a commencé ses travaux mardi dernier. Elle est composée de quatre experts, dont un Turc et un Israélien. Toutefois, l’Etat hébreu menace de boycotter les travaux de ce groupe si ses membres demandent à interroger des soldats. Au sein des Nations unies, le Conseil des droits de l’homme a également nommé un panel de spécialistes.
Enfin, la Turquie a décidé de désigner sa propre équipe d’enquêteurs sur l’assaut du 31 mai. Au total, six commissions d’enquête distinctes travaillent sur les événements du 31 mai. On voit mal comment elles pourraient faire apparaître une seule vérité.