Face à un Iran qui ne renonce pas à ses ambitions nucléaires, les Occidentaux maintiennent la « double approche » en vigueur depuis plusieurs années.
D'un côté les sanctions avec un nouveau tour de vis qui sera officialisé la semaine prochaine, lorsque l'Union européenne divulguera la liste précise des mesures renforcées qu'elle a choisi d'adopter dans la foulée des nouvelles sanctions contre l'Iran, votées en juin dernier à l'ONU.
On sait déjà que les 27 visent l'un des points faibles de la République islamique, à savoir le pétrole raffiné dont l'Iran manque malgré ses immenses réserves en brut. L'Union européenne dissuade désormais ses entreprises d'investir dans ce secteur.
Sanctions renforcées donc, mais de l'autre côté, il y a la volonté de renouer le dialogue. Il pourrait reprendre à l'automne sur la base du fameux « échange d'uranium à l'étranger », un scénario d'apaisement resté lettre morte jusqu'à présent. Dans les prochains jours, l'Union européenne pourrait demander à Téhéran de s'engager sur une date précise pour la reprise des discussions.