Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Les deux inspecteurs sont accusés d’avoir fourni de fausses informations sur le programme nucléaire iranien. Téhéran leur reproche également d’avoir divulgué à la presse le contenu du rapport de l’AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) avant même sa publication.
Téhéran a demandé à l’Agence de les remplacer par deux autres inspecteurs. Cette mesure intervient un peu plus de dix jours après l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu imposant de nouvelles sanctions contre Téhéran.
Après le vote de cette résolution, les députés iraniens avaient affirmé que le Parlement allait adopter une loi pour restreindre les relations de l’Iran avec l’AIEA. Mais aucun projet n’a été présenté au Parlement pour le moment.
En revanche, les députés ont lancé une procédure pour voter une loi qui oblige le gouvernement à produire de l’enrichissement d’uranium à niveau de 20% contrairement aux exigences du Conseil de sécurité.
Le texte demande également au gouvernement iranien de prendre des mesures nécessaires pour fabriquer des combustibles destinés aux réacteurs de recherche de Téhéran, une manière pour l’Iran d’affirmer qu’il ne cède pas à ces pressions.