Déclaration après déclaration, la République Islamique confirme qu'elle n'a pas l'intention de reculer sur la voie du nucléaire, malgré le vote de nouvelles sanctions aux Nations unies.
Le chef du programme nucléaire iranien révèle que son pays va construire un nouveau réacteur de recherche médical, en plus de celui qui fonctionne déjà à Téhéran. A priori, rien de militaire dans ce projet. Mais le message est clair : l'Iran entend continuer ses travaux sur l'atome malgré les obstacles techniques qui s'accumulent avec les sanctions.
Autre défi : le Parlement iranien demande au gouvernement de poursuivre l'enrichissement d'uranium à 20%. Ce taux d'enrichissement, l'Iran a annoncé l'avoir atteint en février dernier, là encore dans un but médical. Mais la République islamique sait très bien que chacun de ses progrès nucléaire est scruté avec anxiété par Israël et les Occidentaux.
Le bras de fer se poursuit donc. Mais au même moment, Mahmoud Ahmadinejad se dit prêt à négocier avec les grandes puissances. Une déclaration identique à celles des Européens et des Américains qui ont rappelé ces derniers jours, que les sanctions ne devaient pas faire obstacle à d'éventuelles discussions