Deux commandants du corps des Gardiens de la Révolution et la Banque postale iranienne ainsi qu'une vingtaine d'autres sociétés viennent allonger la liste des personnalités ou des entités visées par les sanctions du département américain du Trésor.
Epinglées notamment cinq compagnies considérées comme des sociétés écran dissimulant en fait les activités du principal groupe iranien de transport maritime et aussi 71 navires dont les noms auraient été récemment changés par la République islamique dans le but de les soustraire à la vigilance internationale.
Le Trésor américain publie ainsi sa version renforcée de la quatrième série de sanctions onusiennes contre l'Iran. Les personnalités, les entreprises ou les organisations visées sont liées aux programmes nucléaires et balistiques de la République islamique.
Depuis 30 ans, les Etats-Unis n'ont pas attendu les résolutions de l'ONU pour adopter leur propre batterie de sanctions contre Téhéran. Mais ces jours-ci, à Washington comme en Europe, on veut agir collectivement et simultanément pour faire pression sur l'Iran et assécher les relais financiers de son programme nucléaire.