Intense ballet diplomatique au Caire

Le président Hosni Moubarak recevait dimanche 18 juillet 2010 son homologue palestinien Mahmoud Abbas ainsi que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au Caire. L'émissaire américain au Proche-Orient George Mitchell était, lui aussi, présent. Aucun commentaire n'a été fait à l'issue de ces rencontres. Samedi soir, Mahmoud Abbas s'est entretenu avec le chef des renseignements égyptiens en charge du dossier israélo-palestinien et le secrétaire général de la Ligue arabe.

Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

Parties et médiateurs ont cherché à paraître tentés de remettre le processus de paix sur les rails, à défaut de pouvoir avancer d’un millimètre. Cela a donné lieu à une intense activité autour du chef de gare Hosni Moubarak, l’éternel médiateur.

C’est d’abord George Mitchell, l’envoyé spécial américain, qui s’est rendu à la présidence égyptienne. Il y a sans doute réitéré le souhait de Washington de voir Palestiniens et Israéliens se remettre à des négociations directes.

C’était ensuite le tour du chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui avait posé des conditions pour la reprise de négociations directes : frontières de 1967 comme base de discussion et présence de forces de l’Otan comme garantie de sécurité.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a clôturé le bal. Israël veut des négociations directes sans conditions.

Aucune déclaration n’a été faite par les participants. Seul le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Aboul Gheit a laissé entendre qu’aucun progrès n’avait été réalisé. Il a parlé de « fossé » séparant encore Palestiniens et Israéliens. Un fossé à combler d’ici septembre, date marquant la fin du gel de nouvelles colonies israéliennes.

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