Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Parties et médiateurs ont cherché à paraître tentés de remettre le processus de paix sur les rails, à défaut de pouvoir avancer d’un millimètre. Cela a donné lieu à une intense activité autour du chef de gare Hosni Moubarak, l’éternel médiateur.
C’est d’abord George Mitchell, l’envoyé spécial américain, qui s’est rendu à la présidence égyptienne. Il y a sans doute réitéré le souhait de Washington de voir Palestiniens et Israéliens se remettre à des négociations directes.
C’était ensuite le tour du chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui avait posé des conditions pour la reprise de négociations directes : frontières de 1967 comme base de discussion et présence de forces de l’Otan comme garantie de sécurité.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a clôturé le bal. Israël veut des négociations directes sans conditions.
Aucune déclaration n’a été faite par les participants. Seul le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Aboul Gheit a laissé entendre qu’aucun progrès n’avait été réalisé. Il a parlé de « fossé » séparant encore Palestiniens et Israéliens. Un fossé à combler d’ici septembre, date marquant la fin du gel de nouvelles colonies israéliennes.