Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet
L' ambiance est plutôt festive et les slogans des marcheurs qui portent des tee shirts qui affirment que « Gilad est encore vivant » se ressemblent. Ils disent tous en substance : « Gilad, tu dois rentrer à la maison ».
En douze jours, plus de 200 000 anonymes se sont relayés à travers tout le pays pour accompagner et soutenir les parents de Gilad Shalit.
« Nous sommes venus de la vallée du Jourdain. Il ya une dame ici, elle a plus de 70 ans. Elle est de notre kibboutz. Elle a marché tous les jours, tous les kilomètres. Elle a marché 200 km. Le but final d’aider le gouvernement de décider, de décider de faire tout ce qu’on peut faire pour ramener Gilad à la maison ».
« Nous sommes des mères. Notre enfant, il était à l’armée, et on pense que c’est obligé ».
« Même si cela veut dire libérer des centaines de prisonniers ? ».
« Oui, absolument oui ».
Depuis douze jours, la question du prix à payer pour la libération du soldat Shalit divise Israël. Mais, sur la scène érigée non loin du bureau du Premier ministre et sur une banderole adressée à Benjamin Netanyahu, il est écrit: « Le peuple a décidé : libère Shalit ! ».