Avec notre correspondant à Jérusalem, Christian Brunel
Benyamin Netanyahu a fixé, pour la première fois publiquement, les règles du jeu avec le Hamas. Il est prêt à libérer un millier de prisonniers palestiniens en échange du soldat Gilad Shalit, détenu dans la bande de Gaza depuis quatre ans. Mais il a souligné qu’il n’accepterait pas de « relâcher des terroristes dangereux en Cisjordanie ». Autrement dit, ils devront s’exiler vers la bande de Gaza, en Tunisie ou ailleurs dans le monde.
Benyamin Netanyahu refuse aussi de libérer ceux qu’il qualifie de « méga-terroristes » responsables d’attentats sanglants. « Nous sommes prêts à payer un prix élevé, mais pas n’importe quel prix », a expliqué Benjamin Netanyahu.
Détail important, le Premier ministre a mis les choses au clair. Alors que des milliers de manifestants participent depuis le début de la semaine à une marche de douze jours du nord d’Israël vers Jérusalem pour faire justement pression sur lui afin qu’il cède aux exigences du Hamas pour obtenir la libération de Gilad Shalit.