Pessimisme autour de la libération du soldat israélien Gilad Shalit

Le 25 juin 2006, il y a quatre ans, le sergent Gilad Shalit, 23 ans, était enlevé à la frontière de Gaza lors d'un raid revendiqué par les combattants du Hamas. Depuis, sa famille n'a eu de cesse de se battre pour obtenir sa libération qui semble aujourd'hui plutôt compromise.

Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet

Une voix timide, un visage émacié. Gilad Shalit apparaît sur les écrans des télévisions israéliennes pour la première fois depuis le début de sa captivité et implore le Premier ministre israélien de tout faire pour sa libération. Nous sommes en octobre 2009. Le Hamas vient de remettre une vidéo. Un échange de prisonniers semble alors imminent. Mais il n'y aura pas d'autre preuve de vie, ni accord. Le jeune soldat israélien ne sera pas libéré contre un millier de détenus palestiniens.

Depuis six mois, l'Etat hébreu et le Hamas se rejettent la responsabilité de l'échec de ces dernières négociations. « Quatre ans, deux Premiers ministres, deux ministres de la Défense, deux chefs d'état-major ont échoué à ramener Gilad à la maison », déplore son père, Noam Shalit qui a du mal aujourd'hui à cacher son pessimisme.

Pour la famille Shalit, la récente décision du gouvernement israélien d'alléger le blocus sur la bande de Gaza a été un véritable coup dur. Car ce blocus qui avait été imposé après la capture du soldat pour faire pression sur le Hamas, a été partiellement levé sans aucune contrepartie pour le sort de Gilad Shalit.

 

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