Avec notre envoyée spéciale à Toronto, Muriel Paradon
C’est sur le dossier nord-coréen que le G8 se montre le plus ferme. Même si les termes du communiqué final restent très diplomatiques, il condamne l’attaque qui a entraîné, le 26 mars dernier, le naufrage d’un navire sud-coréen qui avait fait 46 morts.
Le G8 exhorte Pyongyang à s’abstenir de toute attaque ou menace à l’avenir contre Séoul. Certains chefs d’Etat se montrent plus durs. Nicolas Sarkozy parle, par exemple, de comportement irresponsable de la Corée du Nord.
Concernant l’Iran, les huit chefs d’Etat les plus puissants de la planète se contentent de rappeler Téhéran au respect de ses obligations sur le nucléaire et ils soutiennent les efforts de négociation entamés par plusieurs pays.
Sur le Proche-Orient, le communiqué final évoque le blocus de Gaza, tout en se félicitant d’une nouvelle politique annoncée par Israël, autrement dit, l’allégement partiel du blocus. Le G8 estime que les dispositions actuelles sur la circulation des biens et des personnes ne sont pas viables et doivent être changées.