C'est dans un complexe de luxe, et sous haute sécurité que les chefs d'Etat les plus puissants de la planète ont rendez-vous. La région de Muskoka, avec ses forêts et ses lacs, sera peut-être propice à la réflexion.
Ce G8 doit être en effet consacrée aux questions de paix dans le monde et au développement dans les pays pauvres. Plusieurs représentants de pays africains seront là pour discuter du partenariat avec l'Afrique.
Le Canada, l'hôte du sommet, a souhaité mettre à l'ordre du jour la réduction de la mortalité infantile, un des nombreux chantiers dans lesquels les pays du G8 ont promis de s'engager mais qui au final a pris beaucoup de retard.
Il devrait être aussi question de gouvernance mondiale, à savoir comment donner plus de poids aux pays pauvres et émergents dans les institutions internationales.
Les questions économiques, elles, seront surtout abordées à partir de samedi, à Toronto, lors du G20. Avec un enjeu majeur : comment relancer l'économie mondiale sans creuser davantage les déficits publics des Etats.
Un débat qui s'annonce animé entre les Etats-Unis, partisans d'une relance à tout prix, et les Européens, soucieux d'une plus grande discipline budgétaire.