En Iran, l'opposition réformatrice renonce à manifester le 12 juin

Le samedi 12 juin marque le premier anniversaire de la réélection contestée du président Mahoud Ahmadinejad. Mais selon un site de l'opposition, les deux principaux dirigeants de l'opposition réformatrice, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi craignent une forte répression. La secrétaire d'Etat américaine, Hilary Clinton a regretté l'annulation de cette manifestation, critiquant la terreur imposée par le régime iranien.

Les deux personnalités ainsi que dix groupes d'opposition qui contestent tous la réélection du président iranien l’année dernière avaient l'intention d'organiser ce jour-là une gigantesque manifestation de protestation pacifique et silencieuse, sans déclaration ni discours.

Les autorités iraniennes ont annoncé qu'elles ne tolèreraient pas de « manifestations illégales ». Et pour ceux qui prendraient ces avertissements à la légère, cette mise en garde a été accompagnée par un déploiement impressionnant de policiers dans certains quartiers de Téhéran.

« Au vu de la répression qui a frappé durant l'année passée des gens dont le seul crime était de réclamer leur vote de manière pacifique, et compte tenu des informations sur la mobilisation des extrémistes et des forces répressives, nous demandons à la population de poursuivre ses revendications par d'autres méthodes moins coûteuses et plus efficaces que les manifestations », ont déclaré finalement les principaux dirigeants de l'opposition.Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi.
 

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