Les deux personnalités ainsi que dix groupes d'opposition qui contestent tous la réélection du président iranien l’année dernière avaient l'intention d'organiser ce jour-là une gigantesque manifestation de protestation pacifique et silencieuse, sans déclaration ni discours.
Les autorités iraniennes ont annoncé qu'elles ne tolèreraient pas de « manifestations illégales ». Et pour ceux qui prendraient ces avertissements à la légère, cette mise en garde a été accompagnée par un déploiement impressionnant de policiers dans certains quartiers de Téhéran.
« Au vu de la répression qui a frappé durant l'année passée des gens dont le seul crime était de réclamer leur vote de manière pacifique, et compte tenu des informations sur la mobilisation des extrémistes et des forces répressives, nous demandons à la population de poursuivre ses revendications par d'autres méthodes moins coûteuses et plus efficaces que les manifestations », ont déclaré finalement les principaux dirigeants de l'opposition.Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi.