La déclaration de Mir Hossein Moussavi montre clairement qu’aucun compromis n’est désormais possible entre le pouvoir et l’opposition.
L’ancien Premier ministre iranien a accusé le gouvernement d’être « une secte » dont la politique « fait le jeu des ennemis du pays ». « La politique extrémiste du pays est souvent opaque et trompeuse pour le jeu des Etats-Unis, d’Israël et des groupes de l’opposition notamment les moudjahidines du peuple et les monarchistes », a-t-il déclaré.
Cette déclaration intervient alors que vendredi 4 juin le guide suprême iranien l’ayatollah Ali Khamenei a lancé une claire mise en garde à l’opposition ; sans les nommer il a accusé ses dirigeants d’être soutenus par les Etats-Unis, l’Israël, la CIA et le Mossad.
A moins d’une semaine du premier anniversaire de la réélection du président Ahmadinejad, les ponts sont totalement coupés entre le pouvoir et l’opposition.
Mir Hossein Moussavi et l'ancien président du Parlement Mehdi Karoubi, deux des dirigeants de l’opposition, continuent à défier le pouvoir en dénonçant des fraudes massives lors de la présidentielle de 2009 et en refusant de reconnaître la réélection du président Ahmadinejad.