Désormais, les navires iraniens devront pouvoir être inspectés en haute mer. Il s'agit d'empêcher l'Iran de contourner l'embargo militaire qui lui interdit déjà de fournir ou de vendre des armes ou encore ce que le texte qualifie de matériel connexe, et cela par voie terrestre, aérienne ou maritime justement.
Le dernier rapport du Conseil de sécurité relève en effet au moins deux violations en la matière en 2009, avec deux bâtiments, le Hansa India et le Francop affrétés par la République islamique.
De son côté, Washington dénonce une contrebande iranienne d'armes et de munitions vers la Syrie. L'embargo militaire est renforcé dans les deux sens puisque Téhéran ne pourra plus acheter certains types d'armes lourdes comme des chars ou des hélicoptères.
Pour reserrer son filet antiprolifération nucléaire, l'ONU entend aussi empêcher ses Etats membres producteurs d'uranium d'accepter tout investissement iranien dans ce secteur minier. Des mesures de gel financier et des interdictions de voyager à l'étranger visaient déjà des personnes, des sociétés ou des banques iraniennes impliquées dans les programmes nucléaire ou balistique de Téhéran. La liste est rallongée de plusieurs dizaines de noms.