Avec notre envoyé spécial à l’aéroport d’Istanbul, Jérôme Bastion
Depuis le début de la journée, il y a de plus en plus de monde, de plus en plus de drapeaux palestiniens, de plus en plus d’amis, de membres de la famille, de sympathisants, de militants et de membres de l’organisation islamiste IHH, l'un des principaux organisateurs de la flottille de la paix.
Mais c’est un peu la confusion qui règne ici parce que les militants étaient attendus en fin d’après-midi. A ce moment même, on n’a toujours pas de nouvelles de leur départ de l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv. Et on ne sait toujours pas exactement à quel moment ils pourraient arriver. Ils étaient attendus ici en fin de la soirée, mais on a appris par le ministre turc des Affaires étrangères, dans l’après-midi, que celui-ci donnait en quelque sorte un délai supplémentaire aux autorités israéliennes pour libérer tous les citoyens turcs, blessés ou pas, alors qu’il avait posé un ultimatum très précis auparavant à la mi-journée.
Ce qui pourrait vouloir dire que ces militants, pour une raison qu’on ne connaît pas - peut-être des questions logistiques - pourraient voir leur retour retardé en Turquie. Mais en tout cas, on les attend ici, à Istanbul, avec une ferveur certaine et un petit peu d’angoisse aussi parce qu’on ne sait pas exactement qui sont les morts, combien il y a de blessés et dans quel état reviendront les militants pro-palestiniens, bénévoles de la paix et citoyens turcs, membres de l’association IHH.