Flottille: les Etats-Unis évitent de désigner un coupable

Avant de rencontrer Hillary Clinton hier mardi 1er juin, le ministre turc des Affaires étrangères s’était plaint de la prudence des réactions américaines depuis lundi. C’est sans doute ce qu’il a expliqué, pendant plus de deux heures, à la chef de la diplomatie américaine, qui a par la suite eu des propos un peu plus appuyés.

Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du

Les Etats-Unis soutiennent la condamnation par les Nations unies des actes qui ont conduit à cette tragédie. Hillary Clinton explique cependant qu’Israël et la Turquie sont tous les deux parmi les plus proches alliés des américains. Pas question donc de désigner un coupable.

«Nous soutenons de la manière la plus forte les appels des Nations unies en faveur d’une enquête rapide, transparente, crédible et impartiale. Nous sommes favorables à une enquête israélienne qui remplirait ces critères, et nous sommes ouverts à tout ce qui pourrait le permettre, y compris une participation internationale.»

Hillary Clinton ajoute que la situation à Gaza est inacceptable et ne peut pas durer. A la Maison Blanche, on se contente de répéter que la lumière doit être faite sur ce qu'il s'est passé à bord des navires.

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