Tueries en France: le principal suspect est mort, Toulouse panse ses plaies

Mohammed Merah, le principal suspect des tueries ayant causé la mort de trois militaires et quatre juifs dans le Sud-Ouest de la France, a été tué, un peu avant midi, lors d'un assaut mené par le RAID dans l'appartement toulousain où il s'était retranché. Après deux nuits et un jour de tension, Toulouse retrouve peu à peu son calme. Retrouvez la chronologie de tous les événements d'un siège de 32 heures.

17h30 : Selon des informations de l'AFP, une organisation liée à al-Qaïda a revendiqué la tuerie de Toulouse. Un texte, signé Jund al-Khilafah (les soldats du Califat), qui avait déjà revendiqué des attentats en Afghanistan et au Kazakhstan, a été mis en ligne ce jeudi sur le site islamiste Shamikh qui revendique généralement . Le communiqué appelle notamment la France à reconsidérer sa politique « hostile » aux musulmans. Il a été retiré une heure plus tard, mais est resté sur d'autres sites jihadistes.

14h30 : Le procureur de la République de Paris, François Molins, est revenu, lors d'un point presse, sur les circonstances de l'assaut ayant abouti à la mort de Mohammed Merah. Celui-ci avait filmé les trois tueries des 11, 15 et 19 mars à l'aide d'une petite caméra. Par ailleurs, le procureur a expliqué que le RAID avait pour mission de « tout faire pour interpeller Merah vivant ». Le but n'a pas été atteint puisque ce dernier a été « atteint d'une balle dans la tête ». Les investigations se poursuivent sur la « recherche de tout complice ». Cinq membres du RAID ont été blessés au cours des opérations.

Enfin, le magistrat a précisé qu'une enquête sera diligentée pour rechercher des complices éventuels. « S'il apparaît de façon certaine que (Mohamed Merah) est l'auteur de ces trois tueries, les investigations se poursuivent et vont porter désormais sur la recherche de tout complice qui l'aurait soit convaincu de commettre ces actes, soit lui aurait fourni les moyens de les commettre. » Le procureur a rappelé que trois personnes étaient toujours en garde à vue jeudi : sa mère, sa compagne et l'un de ses frères, qui évoluait également dans la mouvance salafiste. La prolongation de la garde à vue de son frère Abelkader doit être décidée dans l'après-midi.

14h00 : Malgré les protestations et critiques qui naissent déjà, notamment sur la Toile, le Premier ministre François Fillon affirme que le gouvernement va mettre en oeuvre les annonces de Nicolas Sarkozy « sans délais ».

13h25 : Nicolas Sarkozy annonce le renforcement des sanctions pénales contre les personnes consultant des sites faisant l'apologie du terrorisme. Le président ajoute que les sanctions seront également renforcées contre les personnes allant à l'étranger subir un endoctrinement idéologique. « La France ne tolèrera ni embrigadement ni endoctrinement idéologiques extrémistes sur son sol », a conclu Nicolas Sarkozy.

13h00 : Le récit de l'assaut par l'une de nos envoyés spéciaux à Toulouse, Cléa Caulcutt.

12h30 : François Hollande s'est exprimé devant la presse. Il a adressé ses condoléances aux familles des victimes. « La République est la plus forte. Elle l'a montré », a déclaré le candidat socialiste à l'élection présidentielle. « Il fallait que force reste à la loi, c'est chose faite », a déclaré de son côté François Bayrou.

12h15: Le président Nicolas Sarkozy prononcera une allocution radio-télévisée à 13h00.

12h00 : Le principal suspect de la tuerie de Toulouse est mort suite à un assaut lancé par le RAID, a annoncé Claude Guéant. Le dernier contact avec le tueur remontait à 22h45 la veille, une dernière conversation dans laquelle Mohammed Merah avait annoncé qu'il ne se rendrait pas.

« La décision de tenter de l'interpeller » a été prise ce matin, a expliqué le ministre, qui a donné des détails sur le déroulement de l'opération. « A 10h30, des grenades ont été envoyées dans l'appartement », n'entraînant aucune réaction de la part du suspect. Le RAID est alors « entré par la porte et par les fenêtres [...] avec des moyens techniques vidéo pour inspecter les différentes pièces ». « Le tueur est alors sorti de la salle de bain en tirant avec une extrême violence [...] des rafales fréquentes et très dures », a poursuivi Claude Guéant. 300 balles ont été tirées au total. Les fonctionnaires du RAID ont tenté de se protéger. Mohammed Merah a été tué alors qu'il sautait de sa fenêtre.

11h37 : Le suspect serait mort, selon une source policière citée par l'AFP. Deux policiers ont été blessés.

11h33 : Des tirs nourris proviennent de l'appartement occupé par le suspect. Celui-ci «résiste» selon des sources policières.

11h25 : L'équipe d'intervention progresse « pas à pas » à l'intérieur de l'appartement, craignant que celui-ci soit piégé. Des rafales de tirs ont par ailleurs été entendues à proximité du bâtiment.

11h10 : Selon l'AFP, les forces de police sont entrées dans le logement du tueur présumé.

11h00 : Selon notre envoyée spéciale à Toulouse, Christine Siebert, la rumeur d'un assaut du RAID court parmi les journalistes sur place.

10h34 : Après l'accalmie de la nuit, trois fortes détonations ont été entendues près de l'immeuble où Mohammed Merah s'est retranché.

07h53 : Claude Guéant juge « étrange » qu'il n'y ait eu aucun mouvement dans l'appartement de Toulouse cette nuit. « Il a déclaré qu'il voulait mourir les armes à la main. Depuis, malgré les efforts redoublés tout au long de la nuit pour rétablir le contact par la voix et par la radio, il n'y a eu aucun contact, aucune manifestation de sa part » et il n'est pas sûr que le tueur présumé soit « encore vivant », a ajouté le ministre de l'Intérieur.

04h30 : La guerre d'usure menée par le RAID se poursuit. De nouvelles détonations viennent d'être signalées par les TV. Cela fait maintenant plus de 25h que Mohammed Merah est traqué dans son appartement par la police.

01h45 : Une explosion a retenti après un échange de coups de feu (TV). La pression exercée par les policiers sur Mohammed Merah dans son appartement se poursuit. L'eau, le gaz et l'électricité ont été coupés. Les négociations avec le meurtrier présumé auraient repris après les trois explosions de 23h30.

01h00 : Dans un communiqué cité par l'agence Reuters, le ministère de l'Intérieur précise que l'assaut n'a pas commencé et que les détonations sont des «manoeuvres d'intimidation», une information confirmée par notre envoyé spécial Olivier Fourt. Le quartier est calme et toujours plongé dans l'obscurité.

23h52 : Selon un policier joint par France 24 et l'adjoint au maire de Toulouse chargé de la sécurité contacté par l'agence Reuters, un assaut serait en cours afin de capturer vivant le tueur en série présumé, Mohammed Merah.

23h37 : Trois détonations ont été entendues aux abords de l'immeuble où s'est barricadé le tueur en série présumé. Il pourrait s'agir de grenades assourdissantes selon notre envoyé spécial à Toulouse. La personne visée est alors dans l'incapacité de réagir. ces détonations permettent de penser que le RAID a décidé de passer à l'action.

23h01 : La chaîne France 2 a diffusé un reportage exclusif sur Mohammed Merah, dont certaines images le montrent il y a 18 mois, sur un parking de la Ville rose, en train s'adonner à un rodéo automobile.

 

 22h35 : Selon plusieurs chaînes de télévision, les hommes du RAID, qui ont été renouvelés autour de 19h, seraient en train de s'équiper aux abords de l'immeuble où s'est retranché Mohammed Merah. Le journaliste de France 3 Frédéric Fraisse a publié, via Twitter, une photo pour le prouver.

21h30 : Les autorités coupent l'éclairage public dans le quartier où s'est retranché Mohammed Merah.

21h06 : Sur RFI, Dominique Thomas, chercheur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, estime que pour Mohammed Merah, le tueur présumé, l’engagement militant doit primer sur une connaissance précise du dogme.

20h24 : Le tueur présumé prétend avoir « accepté un mission générale pour un attentat en France », a déclaré le ministre de l’Intérieur Claude Guéant sur TF1. « Il n'a jamais exprimé de regrets, jamais. C'est quelqu'un qui apparaît comme particulièrement dur ».

20h10 : Le président américain Barack Obama a appelé son homologue Nicolas Sarkozy « pour lui demander de transmettre aux familles et aux proches des victimes des attaques perpétrées à Toulouse et à Montauban, ses condoléances personnelles et celles du peuple américain », annonce l’Elysée.

19h29 : Le tueur présumé a tenté à deux reprises, sans succès, de s'engager dans l'armée : en 2008, dans l’armée de Terre, et en 2010, au sein de la Légion étrangère.

19h05 : Stéphane Bourgoin, criminologue, analyse pour RFI l’état psychologique supposé de Mohammed Merah, retranché depuis 15 heures dans son appartement.

18h50 : Invité de l’édition spéciale sur les ondes de RFI, François Griscelli, ancien membre fondateur du RAID, n’est pas surpris par la longueur de l’opération, arguant qu’au contraire, le « temps joue en faveur des négociateurs ». « Là il n’y a pas d’otage, (…) le bouclage est bien fait (…), donc il n’y a pas urgence de donner un assaut ».

18h32 : D'après le procureur François Molins, Mohammed Merah a déclaré aux policiers avec qui il est en contact, qu’il n’a pas l’âme suicidaire, et préfère « tuer et rester en vie ».

18h00 : Ecoutez jusqu'à 19h30 l'édition spéciale consacrée par RFI à la situation à Toulouse.
Parmi nos invités : François Griscelli, ancien membre fondateur du RAID, Stéphane Bourgoin, criminologue, Dominique Thomas, chercheur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste des mouvements islamistes et du monde arabe, Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Jonathan Hayoun, président de l’Union des Etudiants juifs de France (UEJF) et
Michelle Cotta, politologue, et consultante politique RFI/France 24.

17h18 : Au cours de sa conférence de presse, le procureur François Molins a confirmé que le RAID avait tenté à plusieurs reprises d'entrer dans l’appartement de Mohammed Merah, sans succès.

17h03 : Le procureur de Paris, François Molins, et celui de Toulouse, Michel Valet, ont tenu une conférence de presse dans la Ville rose. Selon François Molins, Mohammed Merah, toujours retranché dans son appartement, a revendiqué les trois tueries du 11, 15 et 19 mars. D'après le procureur de Paris, le tueur présumé planifiait l’assassinat, ce mercredi, de deux fonctionnaires de police et d’un militaire. L’homme dit vouloir se rendre aux autorités « en fin de soirée ».

La journée du 21 mars 2012 en images

16h27 : Nicolas Sarkozy s'est exprimé à la caserne de Montauban. « Les trois militaires ont été victime d'une exécution terroriste », a déclaré le président de la République.

16h14 : Cinq candidats, outre Nicolas Sarkozy, participent à la cérémonie de Montauban : François Hollande, Marine Le Pen, François Bayrou, Eva Joly et Nicolas Dupont-Aignan. Depuis l’annonce de la tuerie du collège Ozar Hatorah de Toulouse, tous les candidats ont exprimé le besoin de faire taire les polémiques politiciennes pour participer au recueillement national. Certains ont même suspendu leur campagne. Les premières piques ont toutefois été lancées, ce matin du 21 mars. Entre campagne et unité nationale, les candidats jouent les équilibristes.

16h06 : Un riverain a filmé les policiers du RAID. Les Observateurs de France 24 diffusent ses images, ici.

15h50 : Les obsèques des trois militaires se déroulent  en ce moment même à Montauban. Le chef de l'Etat a quitté Toulouse et préside actuellement la cérémonie d'hommage aux parachutistes tués le 11 et le 15 mars.

15h44 : Nicolas Sarkozy a déclaré aux communautés religieuses de Toulouse que le suspect s'apprêtait à « tuer encore ». Une représentante de la communauté juive rapporte ces propos du chef de l'Etat français qui aurait même précisé que le tueur présumé avait prévu de passer à nouveau à l'action ce mercredi 21 mars.

15h27 : Nicolas Sarkozy a quitté la caserne toulousaine, proche de l'immeuble où est retranché le suspect, où il a rencontré les policiers chargés du siège. Le président n'a pas fait de commentaires.

15h23 : Dans le cadre de l’enquête sur la tuerie de Toulouse, internet, entre autres, a permis de retrouver la trace du tueur présumé. Adresse IP, téléphone mobile, mais aussi géolocalisation, autant de moyens pour traquer les criminels. Retour sur une enquête.

14h54 : Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant dément l'arrestation du suspect. Jean-Pierre Havrin, l'adjoint au maire de Toulouse chargé de la sécurité, qui se trouve sur place, a déclaré à Reuters : « Je me trouve à 50 mètres de l'immeuble, pour être plus près il faudrait que je sois dans l'appartement. Cette information n'est pas sérieuse ».

14h36 : Des explosifs ont été trouvés dans la voiture du frère de Mohammed Merah.

14h33 : Notre envoyée spéciale Christine Siebert à Toulouse ne confirme pas les informations de BFM-TV selon lesquelles l'auteur présumé des tueries dans le Sud-Ouest de la France aurait été interpellé. Selon ses informations, l'opération serait toujours en cours.

14h18 : Le président Nicolas Sarkozy arrive sur les lieux du siège, à quelques mètres du bâtiment où est retranché le suspect.

14h00 : Réécoutez l'émission spéciale consacrée par RFI à la situation à Toulouse, avec nos envoyés spéciaux, nos correspondants, nos spécialistes et nos invités : François Griscelli, ancien membre fondateur du RAID et Alain Rodier, ancien officier du renseignement, directeur de recherche au CF2R.

13h30 : Le suspect principal, Mohammed Merah, a repris le contact oral avec la police. Il avait cessé de parler aux enquêteurs depuis le milieu de la matinée, selon le ministre de l'Intérieur.

13h16 : Ebba Kalondo, rédactrice en chef à France 24, donne sur RFI plus de détails sur l'appel téléphonique qu'elle a reçu cette nuit, d'un homme se présentant comme l'auteur des meurtres de Toulouse et de Montauban.


11h50 : Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères assistait ce mercredi 21 mars au matin, à Jérusalem, aux obsèques des victimes de la tuerie de l'école juive de Toulouse.


11h30
: Le chef de l'Etat a annoncé, lors d'une allocution à l'Elysée, son départ dans la journée pour Toulouse au chevet des victimes et des policiers blessés lors de la tentative d'arrestation du suspect. Nicolas Sarkozy a appelé à l'unité nationale et a demandé aux Français à ne céder « ni à l'amalgame, ni à la vengeance ».

11h25 : Le 17 de la rue Sergent-Vigné est en cours d'évacuation. Les habitants de l’immeuble sortent par les fenêtres.  Le suspect a indiqué à la police qu'il aurait à proximité de son domicile une voiture « avec des armes entreposées », et « en effet des armes ont été aperçues dans ce véhicule », a confirmé Claude Guéant.

11h14 : L'auteur présumé des tueries, Mohammed Merah, était suivi depuis des années par les services français du contre-terrorisme, indique le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant.

10h53 : Le suspect aurait cessé de discuter avec les forces de l'ordre. Trois membres de la famille du tueur présumé ont été mis en garde à vue.

9h55 : Une journaliste de la chaîne de télévision France 24 a reçu dans la nuit un appel de revendication, pris très au sérieux par les enquêteurs. Un homme s'est présenté comme le tueur en série présumé des tueries de Montauban et de Toulouse.

9h50 : Le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant exprime le souhait d'interpeller le suspect des tueries de Toulouse et Montauban « vivant ».

9h34 : Le nom du suspect est révélé. Le tueur présumé s'appellerait Mohammed Merah. Il serait âgé de 24 ans. 

9h20 : Une détonation est entendue aux alentours du lieu de l'assaut par les hommes du RAID.

9h16 : Israël se félicite de la rapidité d'intervention de la police française.

9h00 : Le suspect « ne semble pas vouloir se rendre » déclare un responsable de la communauté juive de France après avoir rencontré le ministre de l’Intérieur à Toulouse.

8h45 : L’homme qui est retranché dans son immeuble a déjà été interpellé à Kandahar en Afghanistan pour des faits de droit commun, selon des sources proches de l’enquête.

8h30: Le recteur de la Mosquée de Paris, met en garde contre tout « amalgame » entre l’affaire de Toulouse et la religion musulmane.

8h00 : Le ministère de la Défense a épluché 20 000 dossiers de soldats depuis le début de l’enquête. « La première idée était : peut-être une vengeance, peut-être une rancune », a expliqué Gérard Longuet. « Les informations liées au jihad ont été également épluchées. C'est le croisement des informations liées à ce que nous pouvons connaître et le travail d'examen des fichiers des adresses internet des interlocuteurs de la première victime qui a permis ce rapprochement », a ajouté le ministre sur RTL.

7h00 : Le suspect qui habite 17 rue du Sergent-Vigné « était dans le collimateur de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), comme d'autres, depuis les deux premiers attentats » de Montauban et Toulouse ayant visé des militaires a déclaré le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant.

6h30 : Au moins deux policiers ont été blessés au cours de l’assaut. L'un a été touché à l’épaule, l’autre au genou, alors que le troisième est choqué après avoir reçu une balle dans son gilet pare-balles.

6h15 : Le suspect est un Toulousain d’origine algérienne. Selon le ministre de l’Intérieur, « il a des attaches avec les salafistes et les jihadistes ». « Il dit avoir voulu venger les enfants palestiniens », ajoute Claude Guéant.

6h02 : Le frère du principal suspect est interpellé.

6h00 : Six ou sept coups de feu sont entendus sur les lieux de l’opération du RAID.

5h45 : Des sources proches de l’enquête disent avoir un « haut degré de confiance » que l’homme encerclé est le tueur.

5h00  : Le quartier de la Croix-Daurade où l’opération se déroule n’est pas très éloigné du lieu de la fusillade de lundi. De source policière, le suspect s’était rendu dans la région pakistano-afghane.

4h30  : Le suspect est un homme de 24 ans indiquent des sources proches de l’enquête. Des coups ont été tirés, deux policiers sont légèrement blessés. Le suspect se revendique d’al-Qaïda. Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, se rend sur les lieux de l’opération.

3h00 : Les hommes du RAID se déploient autour d’un petit immeuble du quartier de la Croix-Daurade à Toulouse où s’est retranché un homme suspecté d’avoir tué sept personnes à Toulouse et à Montauban. Le quartier est complètement bouclé avec un important périmètre de sécurité.

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